[Club Erispoë] Prise de notes lors du cycle de conférences "Ensemble rêvons la Bretagne"

La Bretagne du premier âge d'or (1384-1532) : aspects de la puissance et fondements du déclin (Joseph Le Bihan et Alexandre Gallou)

 

Développement économique avec 3 puissances :

transport maritime

industrie du lin

monnaie bretonne en argent et en or (plus forte que la monnaie française de l'époque).

 

mais crise démographique (disette, famine)

 

Fondements de cette réussite :

 

Les ducs mènent une politique saine au XV ème siècle.

Indépendance lors de la guerre de 100 ans.

La Bretagne lève moins d'impôts que la France.

Stabilité qui rassure les partenaires commerciaux.

 

Pierre Landais va propulser la Bretagne haut dans la hierarchie économique européenne.

 

Lignes stratégiques de Pierre Landais:

 

développement d'un outil industrielle

fait venir des gens, des savoirs faire de l'extérieur. import-export de savoir-faire.

protection des navires de commerce

 

Le déclin

 

15 ème siècles entrave au développement de la Bretagne.

 

Louis XI

Anne de Beaujeu

rattachement de la France à la Bretagne.

La France ne suit pas la ligne stratégique de "trading state" de la Bretagne.

Pas d'esprit d'entreprise : la Bretagne ne réinvestit pas notre argent dans les bâteaux mais dans les enclos paroissiaux (ou les manoirs), alors qu'il y avait la possibilité de prendre le tournant de la première mondialisation (voyages maritimes vers Asie, Amérique... que va par exemple réussir le Portugal).

 

Jeunes Bretons ou "l'identité enchanteresse" (Erwan Delon)

 

Erwan Delon, enfance Brest-Daoulas, part à Paris à 7 ans.

Jeunes de 20 à 33 ans.

Les gaulois sont des celtes.

La celtitude : parenté linguistique commune.

tolérance, convivialité.

rassemblements festifs.

décalage avec la nation (affaires et politiques). Le lien avec la Bretagne est affectif.

l'identité nationale a du mal à trouver l'adhésion.

l'état français propose un lien essentiellement déshumanisé : réglèments, formulaires.

"Etre français est vécu comme obligatoire, se sentir Breton est un choix"

Enchanteresse ?

Enchantement du monde : "émotion, coeur, imaginaire, proche, conscience personnelle, révolte, mer, convivialité"

Etat français : organisation bureaucratique, atomisation des relations sociales.

regret de ne pas parler Breton.

Tendance à bretonniser son Prénom : François -> Fanch.

Les jeunes conservent une affection pour la langue.

La musique est la principale porte d'entrée de la "Bretonnitude".

La culture est un facteur de cohésion chez les Bretons.

C'est un catalyseur, crée un sens différent (univers celtique) permet un réanchetement, exprime une volonté de garder ses racines dans un contexte mondialisé.

Chants bretons dans la nuit de Locarn

Concert et danse des inscrits !

 (à venir :)

 

La France et la Bretagne : L'impossible entente (Yvon Ollivier)

"La France est née d'un crime fondateur"

La révolution française a été construite sur l'unité contre l'autre : les nobles, le clergé, puis les autres cultures, langues.

"On a mis dans la tête la honte d'être breton, le mépris de soi".

"Le retournement communautariste : la victime se sent coupable d'être différente".

"En France, la chose la plus forte c'est la constitution.

Phénomène d'unicité plus que d'unité.

La diversité humaine doit s'incliner devant le droit.

Or, c'est au droit de s'adapter à la diversité humaine."

"La France s'est acaparé les grandes valeurs, la liberté, l'égalité. Elle peut donc dire : Avec l'autonomie, vous aller casser tout celà"

Guillaume Le Jean

30 jeunes (15 diplômés et 15 professionnels) en résidentiel vont partir à l'étranger.

"Nous voulons 300 noms sur un planisphère".

 

Le Breizh Power : les Bretons et leurs réseaux (Christian Roudault et Yvon Meudal)

La diaspora économique bretonne :

"1 600 noms sur une feuille de papier" 

+ Lire l'article Le lobby Breton drague la répubique

TIC et agriculture en Bretagne, deux points forts méconnus (Jean-Pierre Le Mat)

Avant 1945 :

image :

vieilles choses (dolmens, menhirs)

alcoolisme

pauvreté

Réaction : Breizh Atao

Après 1945.

trois méthodes :

le réseau, 

la saisie d'opportunité

La méthode forte (Alexis Gourvennec : rapport de force et création de structure. Marché encadrant à prix descendant.)

Accumulation d'un capital (commerce triangulaire).

Sous 3 formes pour l'agriculture :

moyens de production.

Savoir-faires.

Organisation en filières. 

Sous 3 vices :

Pollutions.

Faible valeur ajoutée (la Bretagne est devenue puissante par son agro-alimentaire sans devenir riche).

Dépendances (dépend des intrants financiers (les banques ont un droit de regard), dépendances génétiques : semences végétales, animaux reproducteurs). protéines (exemple : soja)).

Fiction de la virginité de l'agriculture (a toujours dépendu de la chimie).

Changements principaux de l'agriculture après 1970 : une agriculture sous surveillance : traçabilité et normes.

Découplage production agricole / création de valeur

Création d'énergie (en Allemagne. production : 25 % des revenus des agriculteurs).

Création de lien social

Entretien des paysages

Et surtout la création d'information

TIC et agriculture : l'enjeu de la Bretagne.

"Passer dans la société du savoir"

Collecte de l'information.

Modèle du logiciel libre, avec un modèle économique basé par exemple sur la formation à l'usage.

l'e-compagnonage, transmettre le savoir.

Connaissance sur la sécurité alimentaire.

 

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Commentaire de paskal le 3 septembre 2013 à 12:05

extrait du titre http://www.skolvreizh.com/index.php?page=shop.product_details&p...

Par les meilleurs historiens et spécialistes, des textes remis à jour,..............?????

Cela veut-il dire qu'avant les textes étaient erronés voir totalement faux ???? 

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