Vendredi

Toujours ce choix difficile en début de festival : soit se dépêcher d'aller sur le site dès l'ouverture pour ne rien manquer, soit organiser le campement pour le week-end et attaquer tranquillement l'apéro avec sa tribu et les voisines.

Les organisateurs ont clairement adapté la prog' à ce dilemne et je conseille à ceux qui ne resteront pas au camping de rentrer en douceur dans le festival et siroter les premières bières en enchaînant les jolies voix féminines de Yasmin Levy, Rokia Traoré puis Sandra Nkaké. De quoi coller sur le visage un sourire qui ne disparaitra plus avant lundi matin (sauf pour certains, à chaque réveil).

Les malins anticiperont la vague de festivaliers qui est à prévoir à l'entrée entre 20h et 20h30 et ceux qui sont encore plus malins n'auront pas encore perdu leurs voisines quand Joe commencera à faire monter la température :

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Hop, un petit arrêt au bar et on se dirige tout droit vers La Troba Kung Fu, histoire de préparer corps et oreilles pour le dernier concert de la journée avec un reggae/ska hispanique qui en réjouira plus d'un.

Après cette petite mise en jambe, l'envie de se déhancher nous poussera d'elle-même devant la scène principale d'ou s'échappera rapidement le tempo élevé et les cuivres balkaniques de Shantel, l'autoproclamé citoyen de la planète Paprika.

Pas de répit en ce vendredi soir, même si on pourra souffler un peu devant Boulevards des Airs, qui ne manqueront pas de rappeller les premiers concerts de Tryo à leurs débuts.

Plus question de souffler, pour terminer en fureur sur Ska-P. L'objectif : ne plus rien avoir dans les jambes lorsque se dissipera le nuage de brume soudainement apparu sur la prairie pendant :

Il ne restera plus qu'à espérer que les voisines ne sont pas déjà couchées...