J’ai parcouru planète France

De Bergues à Saint Paul de Vence

Usant souliers et pantalons

Comme le fit François Villon !


J’ai sondé la vase des ports

Pour d’hypothétiques amphores,

J’ai médité ses édifices

Scruté la sortie des offices !


Des coqs, en ai vu par milliers !

Du passé touché les piliers !

Parfois en cherchant ses racines,

Glissé en souillures canines.

 

 Partout une attachante histoire

Venait me parler dès le soir,

Sans ressentir ce grand frisson

Au coin du feu avec chaussons.

 

Tel Don Quichotte sur son âne,

J’arrivai aux remparts de Vannes :

Point de moulin mais un lavoir,

Fort d’un passé en réservoir.

 

Et depuis s’égrènent les heures
A contempler vieilles demeures,

Belles maisons à colombages

Du centre au port : son et images !


Dans cet entrelacs pictural

La ville est écrin pour cristal

Où flots de touristes vont viennent

Sur parfum des valses de Vienne.


Noble hermine en terre Bretonne

« Gwenn ha Du » chéri en Madone

Tu flottes au gré du ponant

Des Cornemuses aux haubans.


« Plutôt mourir qu’être souillé »

Battent les cœurs com’ médaillés,

Ainsi sous les calvaires bretons

Nous devenons petits santons.

 

Emmanuel Renahy

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Commentaire de Daniel marindeaudouce le 28 octobre 2011 à 12:17

Joli et fier Breton ce Poéme

En Bretagne Tout le monde s'embrasse avec la bénédiction de l'églislol.La preuve ces deux maison à colombages de VANNES

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