Qui se rappelle de ces illustres Lavoirs
En nobles ancêtres des Maisons de Quartier
Où pouvaient se trouver, pour y faire devoirs
Femmes des alentours et petits héritiers ?
Sous lourds paniers d’osier remplis à rendre gorge
Pendant que les hommes œuvraient au blé, à l’orge
La famille partait en route pour la source
Où la lune y jouait au bras de la Grande-ourse.
Ô Femmes « troubadours » des traditions orales
En ces lieux éloignés des flottes amirales,
Le clap sourd des battoirs frappant le linge en pierre
Scandait par ce travail comment chasser misère.
Si ici très souvent elles courbaient le dos,
Si nous n’en avons plus trace à Kercado,
Pour s’en remémorer : jardins de la Garenne
Sous les remparts étaient nos véritables reines.
Ces lieux de vie laïque où se vivait l’espoir
En draps banderoles immaculés au soir,
Préparaient les fêtes, danses des mariés
Après que les marins aient fini la criée.
Emmanuel Renahy
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