La ville de Rennes, jeudi 30 mai, a fait intervenir les forces de l’ordre pour expulser une quarantaine de migrants qui occupaient la mairie de quartier du Blosne, pour demander fermement des poubelles, faute de les avoir obtenues autrement.

Depuis 5 semaines, le Dal35 renouvelle auprès des élus de permanence sa volonté d’obtenir 7 containers pour 5 habitations réquisitionnées ou occupées illégalement. Tous ont prétendu comprendre la nécessité d’une telle demande, déclarer s’en occuper rapidement ou voir ce qu’il était possible de faire…

Le maire de Rennes et président de Rennes-Métropole, Daniel Delaveau, son adjointe Marie-Anne Chapedelaine, déléguée à l’égalité des droits et à la laïcité, de même que les élus de quartier : Catherine Debroise , déléguée à la prévention et à la médiation sociale et Frédéric Boursier, délégué à l’urbanisme et à l’aménagement, malgré tous les  titres accolés à leur charge, ont refusé ce droit élémentaire.

Mais ne nous méprenons pas, nos élus ne se sont pas contentés de ne rien faire pour l’hygiène de la ville, puisque celle des migrants ne semble pas compter, ils n’ont rien dit et  ne se sont surtout pas déplacés.

Aucune communication possible avec l’un d’entre eux, avec tout autre élu ou responsable.

Trop de proximité avec la préfecture coupe les liens avec la population, migrante ou pas.

Excepté celui de lui envoyer les forces de l’ordre quand quelques individus dénoncent l’ignominie de situations, qui ne s’avèrent pas être abracadantesques, mais dangereuses pour la démocratie

A Rennes, en moins de 48 heures, tout citoyen  reçoit à son domicile le ou les précieux container(s).

De quel droit ou argument politique, les migrants seraient-ils  exclus du dispositif de  santé publique ?

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