Ils voyagent toute l'année. Les "digital nomads" ont besoin d'un lit et d'une connexion internet.

Ils peuvent exercer leur métier partout dans le monde car ils sont entrepreneurs du web, écrivains, graphistes freelance, télétravailleurs, enseignants sur skype.

Ils cherchent à s'installer dans des villes (et des villages aussi) pour des durées souvent significatives : plusieurs semaines, parfois plusieurs mois. Plutôt que de s'arrêter seulement quelques jours, ils préfèrent bien connaître l'endroit où ils se trouvent, nouer des liens, approfondir.

Si la Bretagne ouvre ses portes à ces travailleurs, elle y trouvera son compte :

Le brassage des professionnels dans des bureaux partagés fait "monter en compétence" tout le monde. On part d'une idée échangée à la machine à café, ou d'un livre prêté au/par le co-travailleur de passage et de nouvelles connaissances / compétences apparaissent ici.

En devenant hôtes, les Bretons découvrent des opportunités internationales. Il suffit qu'un Australien, une Chilienne parle d'une opportunité de marché dans son pays pour qu'elle puisse se transformer en commande d'une prestation réalisée en Bretagne.

Accueillir des personnes qui ont absorbé des tendances et la réalité du monde, permet de rester à jour. Une manière de valoriser les algues venue du Japon ? 

L'accueil de "digital nomads" a les avantages d'un tourisme qui fonctionnerait aussi "hors-saison". On pourrait sortir de l'"effet désert" au sortir de l'été. Un digital nomad peut venir réserver une chambre d'hôte pile a moment où elle ne trouvait pas preneur. Les digital nomads prennent le temps de tisser du lien et font leur courses sur place, le tissu local s'y retrouve.

Exemples lors d'un voyage à Bali (Indonésie). 

Le coworking Kumpul ("rassembler") à Sanur.

Entretien avec le Dennis, son fondateur, 37 ans, venu de Suède.

Il explique pourquoi il a créé ce lieu pour les voyageurs et les Balinais.