La Bretagne indépendante, est-ce que c'est possible ?

Je me pose des questions... Je suis Breton de cœur, d'adoption. Et peut-être un jour, je serai Breton tout court.

Je suis né Français. J'en étais fier. Oui, "étais". Aujourd'hui, j'ai presque honte de dire que je suis Français. Je ne me reconnais pas dans ce système "politico-économico-nimportequoi-iste".

Jusqu'ici, je n'ai parlé que de belles choses de cette belle région qu'est la Bretagne. Oui ! Que la Bretagne est belle, grande (dans tous les sens du terme), vivante, variée, peuplée de bonnes gens. Mais la vie n'est pas si simple pour tout le monde. Comme dans le reste du pays, et du monde, il y a des avis différents sur tout. Ce qui est normal. Mais ici plus qu'ailleurs, je m'aperçois que le sentiment d'être Breton prime avant les autres différences (droite-gauche, patron-syndicaliste, écologiste-économiste, croyant-athée, etc.) et les gens peuvent discuter ensemble. Du moins, c'est un ressenti que j'ai.

Et puis il y a les sondages, les révoltes, les revendications. Pour un retour de Nantes en Bretagne ; pour une Bretagne indépendante.

J'en parle aujourd'hui car cette semaine aura lieu un référendum en Ecosse, et dans la tête de tout Breton "normal", une petite pensée, une petite lueur d'espoir (ou crainte pour certains)... "Et pourquoi pas nous ?"

Oui ! Pourquoi pas une Bretagne totalement indépendante ? Avec sa langue, sa monnaie, etc.

Mais certains me diront, à juste titre : "Tu ne vis pas ici, en quoi te sens-tu concerné ?" Eh ! Bien, mes chers amis, si demain la Bretagne devient indépendante, je ferai en sorte que ma résidence secondaire devienne ma résidence principale, pour payer mes impôts... si c'est pas trop élevé quand même :), et pour donner ma force de travail, même si ça doit m'apporter quelques sacrifices !

Mais attention, une Bretagne indépendante doit l'être sur tous les points. Economique, bien entendu, mais aussi énergétique et alimentaire. Et sur ces deux derniers points, même si ce n'est pas tout à fait le cas, c'est tout à fait faisable rapidement !

Donc, je ne pousse pas à l'indépendance, mais je dois avouer, au fond de moi, que ça me ferait plaisir. Même si ça ne serait pas facile.

Bonne soirée à toutes et tous !

Frédéric, le Toulonnais Breton.

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Commentaire de Frédéric Cotrone le 25 octobre 2014 à 6:03

Oui, concernant l'énergie, la France n'est pas du tout indépendante (on importe l'uranium, ou plutôt la France le vole à l'Afrique), et le coût du nucléaire est plus élevé qu'on le dit (les diverses subventions et les démantèlements ne sont pas pris en compte dans leurs calculs).

Mais la Bretagne non plus. Cependant elle pourrait rapidement le devenir. Avec toutes ces côtes (vents, marées, et même solaire (oui ! oui !) dans une moindre mesure, c'est possible.

Pour l'alimentaire, je ne savais pas qu'elle était excédentaire. Mais là, il faut faire des efforts sur la pollution (pesticides...). C'est un autre sujet, mais qui a son importance.

Commentaire de didier lebon le 25 octobre 2014 à 4:58

J'ai un peu la même réflexion. J'ai toujours trouvé ça farfelu mais maintenant je commence à y penser. Evidemment il ne me faudrait pas une fiscalité à la française.

L'état français (et les autres ) sont dans une telle situation financière, que certains pensent à un refuge avant le crash.

Energétique : désinformation. La France n'est pas du tout indépendante : pétrole, gaz, uranium.

Alimentaire : la Bretagne est en excédent.

Ce qui compte c'est la balance du commerce extérieur pour acheter ce qui manque. Et je crois que la Bretagne est excédentaire contrairement à la France.

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